• 10 idées fausses

    sur la minceur

    En partage pour information un article publié dans le Figaro Madame, je cite :
    "10 idées fausses sur la minceur" écrit par Dr Agnès Mouton-Gensburger et la journaliste Emmanuelle Blanc.

    1- Pour maigrir, rien ne vaut un régime avec substituts de repas protéinés.

    Faux !
    Les diètes hyperprotéinées suivies pendant une semaine ou quinze jours font effectivement perdre du poids, mais c’est plus souvent aux dépens de la masse musculaire. En effet, les substituts de repas ne contiennent pas ou peu de sucres immédiatement assimilables. Or ces sucres sont indispensables à l’organisme dans la mesure où ils le pourvoient en énergie. En cas de carence, celui-ci va alors puiser dans son propre stock de protéines logées dans le muscle, qu’il est capable de transformer en sucres. Les réserves de graisses, elles, na sont mises à contribution que tardivement et lentement. En outre, ces régimes n’ont aucune « vertu » pédagogique : dès qu’on les arrête, on refait les mêmes erreurs. Voir plus, histoire de compenser les privations que l’on s’est infligées les jours précédents.

    2- Si l’on ne mange que des salades et des fruits, on perd forcément du poids.

    Faux!
    Croyant bien faire, beaucoup de femmes, à partir de quarante-cinq ou cinquante ans, se nourrissent « comme des lapins ». Double erreur. D’abord, elles ont plus de risques de gonfler que des chances de maigrir. Les fibres des crudités, difficilement assimilables et le fructose des fruits ont en effet une fâcheuse tendance à provoquer des ballonnements. Ensuite, cette alimentation est carencée, donc néfaste pour l’organisme.

    3- En consommant de grandes quantités d’aliments « autorisés » même sans plaisir, on est moins tenté de craquer pour ses péchés mignons.

    Faux !
    Cette manie de manger exclusivement des aliments dits « bonspour la santé et la silhouette », de dissocier systématiquement la raison de l’envie, est très mal vue des nutritionnistes, car elle entraîne presque inexorablement des conduites de rattrapage (compulsions alimentaires, boulimie …). C’est pourquoi les régimes actuels insistent tant sur la notion de plaisir et autorisent les écarts raisonnables (pas plus de deux par semaine).

    4- Certains aliments associés entre eux font plus grossir que si on les mange seuls.

    Faux !
    Que les choses soient bien claires : ce n’est pas sur un repas que se joue l’équilibre alimentaire, mais sur plusieurs, car la graisse se mobilise, à la hausse comme à la baisse, sur de longues périodesEt si les régimes dissociés marchent, ce n’est pas parce qu’ils s’appuient sur de supposés bons mariages alimentaires, mais parce qu’ils conduisent implicitement à réduire les apports caloriques. Faire un déjeuner « tout glucides » (par exemple, des pâtes sans aucun accompagnement à base de graisses animales ou végétales ou un fruit) et un dîner « tout lipides » (une assiette de viande-légumes plus du fromage sans pain ou un laitage sans sucre), cela revient presque à couper un repas en deux… Conclusion : rien ne sert de dissocier les aliments, l’important est de corriger ses erreurs.

    5- Sauter un repas permet de fondre plus vite.

    Faux !
    Il est aujourd’hui prouvé que le fait de sauter un repas provoque l’excitation d’une enzyme impliquée dans le stockage des graisses. Il s’agit probablement d’une adaptation génétique de l’espèce humaine qui, depuis ses origines, a traversé plus de périodes de carences que de pléthore. La règle des trois repas-voir quatre, puisqu’il est préférable de manger un fruit ou un yaourt au goûter plutôt que d’arriver affamé au dîner-reste valable pour tous. Même pour ceux qui ne peuvent rien avaler au réveil : il leur suffit de faire une petite collation entre 9 et 10 heures sur le coin du bureau (deux grillés suédois et un fromage en portion, par exemple).

    6- Tout ce que l’on mange le soir se transforme immanquablement en graisse.

    Faux !
    L’organisme est une usine à hauts fourneaux qui ne connaît pas de repas. Les organes, notamment le foie, brûlent jour et nuit des calories pour transformer les nutriments, fabriquer des enzymes …, bref pour assurer ce que l’on appelle le métabolisme de base. Rappelons que sur la totalité de l’énergie que nous dépensons en vingt-quatre heures, 654 % sont destinés au fonctionnement de ce fameux métabolisme.

    7- Il faut boire deux litres d’eau par jour pour maigrir.

    Faux !
    Boire n’a jamais fait maigrir personne, car la graisse ne s’élimine ni par les urines ni par la transpiration mais est brûlée par l’organisme lui m^me. En revanche, comme l’organisme à la diète rejette beaucoup plus de toxines, on favorise leur élimination en buvant un litre et demi d’eau par jour.

    8- La gymnastique fait fondre.

    Faux !
    Faire dix ou quinze minutes de gym chez soi le matin-ou une heure par semaine en salle- ne fait pas maigrir mais assouplit les articulations, entretient le tonus musculaire, modèle la silhouette et parce qu’un corps musclé consomme plus d’énergie, contribue à la stabilisation du poids. Seules les activités de fond (marche, natation, vélo …) entraînent une mobilisation des graisses et aident à perdre du poids. Acondition, bien sûr, de respecter les « doses prescrites » au moins quarante cinq minutes à une heure, une fois par semaine quand on a moins de quarante ans ; deux fois par semaine entre quarante et cinquante ans ; trois fois après cinquante ans.

    9- Les aliments et les boissons « light » aident à mincir.

    Faux !
    Qu’ils soit estampillé « sans sucre » ou « 0 % de matières grasses » cela ne confère aucune vertu amincissante à un aliment ou à une boisson ! Ce qui n’empêche pas les produits « light » d’être intéressants puisqu’ils permettent de se faire plaisir à moindre « coût calorique ». Mais attention ! les yaourt à 0 % aux fruits ne sont pas exempts de sucre. Au mieux, ils ne contiennent que celui des fruits et du lait, au pis du succre ajouté. S’ils ne sont pas édulcorés à l’aspartam, ils peuvent être plus caloriques que les yaourts nature classiques.

    10- Un jus d’orange ou une coupe de champagne sont préférable à tout autre apéritif.

    Faux !
    Tout est question de dose. Un doigt de whisky dans de l’eau pétillante est moins calorique qu’un grand verre de jus de fruits. Une coupe de chamapagne n’est ni plus ni moins calorique qu’un verre de vin, mais encore faut-il ne pas se laisser entraîner à en boire une seconde… Les nutritionnistes n’aiment pas établir des règles absolues avec l’alcool : ils négocient et autorisent au cas par cas .
     
     
    « plates formes vibrantes vrai/fauxhuiles essentielles »

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